Dimanche dernier, dans le cadre de « Bientôt sur vos écrons », le festival-MX de cinéma de vos soirées Skype, nous avons regardé Silent Running, avec DanGio.
À la suite d’Easy Rider, qui a connu un fort succès avec un budget relativement maigre, les studios se disent qu’il y a dans la nouvelle génération de réalisateurs de quoi produire des films à bas coût mais qui trouveront néanmoins un public. C’est dans ce cadre qu’est réalisé Silent Running, pour un budget d’1 million d’euros, par Douglas Trumbull. Trumbull s’était fait remarquer dans 2001: A Space Odyssey comme superviseur des effets spéciaux photographiques, et sera par la suite superviseur des effets visuels dans Close Encounters of the Third Kind, Star Trek (le film), et Blade Runner, rien que ça.
Dans Silent Running, Freeman Lowell (joué par Bruce Dern, le papa de Laura <3 Dern) vient de passer huit ans dans l’espace sur le Valley Forge, à préserver les derniers spécimens botaniques terriens dans d’immenses dômes géodésiques. Peu après le début du film, il apprend que le projet doit être détruit, et qu’il doit revenir sur Terre…
Je n’ai pas trouvé de sources pour l’expliquer, mais la bande originale du film est confiée à Peter Schickele, connu par les aficionados pour la création du compositeur fictif P. D. Q. Bach, seul « fils caché » de la famille Bach. Je vous conseille de lire les titres des albums et les titres des mouvements, pour un très haut niveau de lol.
Deux des chansons sont co-écrites avec Diane Lampert, et interprétées par Joan Baez.
Pour en savoir plus :
- Silent Running – Le Making-of ;
- In Wildness is the Preservation of the World: ‘Silent Running’ and Our Choice of Futures, une analyse vaste par Larry Klaes ;
- Bruce Duffie : une conversation avec Peter Schickele, de 1988.