Règles du 462

Ce jeu débile et profondément jouissif se joue avec 5 dés à 6 faces, comme le Yams.

Pas de limite au nombre de joueurs : plus on est de fous, plus on rit (ou pas).

Le but du jeu : être le premier à obtenir un score de 462 points pile.

Chaque joueur lance les dés à son tour. La somme obtenue est additionnée à son score total personnel, à chaque tour. Lorsqu’un joueur obtient un score total de 462, et 462 pile, il a gagné. S’il dépasse 462, il a perdu et il est éliminé.

Bien entendu, il y a un truc, une astuce, pour rendre le jeu intéressant.

La voici :

si quelqu’un obtient un score total de 42, et 42 pile, il obtient un bonus de 100 points.

Génial, non ?

Ah non ? :p

Prenez 5 personnes passablement éméchées, qui ont joué au Yams ou équivalent et proposez-leur le 462 pour prolonger la soirée : quelle plaisir de voir leurs visages se décomposer au fur et à mesure qu’ils se rendent compte qu’ils n’ont presque aucune chance de gagner, et que le jeu sera long. Très long. Lorsque l’intérêt de la nouveauté est passée, s’ils ne vous pendent pas, vous avez perdu 5 amis. Mais le jeu n’en valait-il pas la peine ?

Parce qu'on est geeks, de toute façon.

Il y a bien longtemps, au moins, moins huit mille (hm il commence bien ce post…), Sony, dans une volonté de promouvoir le « vieux » à travers le « neuf », sortit un appareil, le Sony LIBRIé, de son petit nom Sony Librie EBR-1000, qui ressemblait à ça :

Highslide JS

Un clavier, une molette, des boutons… mais voilà, c’était le précurseur de ce que l’on a appelé les ebooks, ou ebook readers.
Depuis, bien sûr, il y a eu des évolutions, surtout que le LIBRIé était destiné au marché japonais, n’a pas traversé le Pacifique, ni la Russie, donc autant dire un marché nul aux États et en Europe. C’était en 2004. Je vais pas faire un historique complet, mais n’importe qui pourra s’apercevoir que depuis, ça c’est ‘achement démocratisé, notamment depuis il y a quelques semaines (deux ou trois maximum), Amazon a sorti son Kindle (sulplise !). Le Kindle, mais je vous laisse aller vous renseigner, a lui aussi un clavier complet, une molette de sélection, possède la capacité de se connecter en wi-fi à un réseau internet, et donc d’acheter des bouquins et de les télécharger directement sur le lecteur. Il peut aussi lire les flux RSS, donc pas mal. De son côté, Sony (comme d’habitude ?) a préféré clore certaines possibilités (connexion internet notamment, clavier) au profit d’un appareil plus petit, plus joli (Apple anyone ?), et éventuellement un rien moins cher ($399 pour le Kindle (sulplise…) contre $299 pour le Sony Reader). Sony, début octobre, avait justement actualisé son eReader (du PRS-500 au PRS-505 turbo), lui donnant une plus grande plage de niveaux (huit niveaux de gris contre quatre pour le précédent), ainsi qu’une meilleure durée de vie. Pour l’instant, ni le eReader de Sony ni le Kindle (…) d’Amazon ne sont vendus en France.
D’autres lecteurs d’ebooks existent, par exemple le iRex, de chez Iliad (649e., mais un affichage 768*1024, et un écran tactile), ainsi que le Cybook, de Booken. Je n’ai pas vérifié pour ceux-ci, mais le eReader et le Kindle (ouais tout ça) peuvent tous deux accueillir une carte Secure Digital (SD), permettant d’accroître (indéfiniment ?) leur mémoire interne.
Pourquoi en parler, me direz-vous ? Tout simplement parce que depuis la sortie du LIBRIé, j’attendais un appareil du même type, mais à un prix abordable, et vendu ou importable en France.
C’est chose faite avec la sortie du eReader début octobre. Je l’ai acheté, une semaine avant que sorte son concurrent de chez Amazon.

Highslide JS

Et autant vous dire, ça poutre.
Les seuls défauts, so far: le problème des ebooks en eux-mêmes: pour en récupérer, deux moyens, tout aussi légaux. Le premier, installer le logiciel fourni avec le eReader, se connecter au site de Sony, les acheter. Problème, le logiciel fourni n’est que pour windows. L’autre solution, c’est de parcourir les 462 000 sites qui existent et recensent les ebooks gratuits et/ou libres, donc libres de droits par exemple (certaines conditions sont nécessaires, je sais plus exactement lesquelles, mais tous les ouvrages de Sir Arthur Conan Doyle sont libres de droits et redistribuables maintenant). Et là c’est le bonheur, parce que n’importe quel .pdf est lisible sur le eReader (contrairement au Kindle (chocapics ?)), voir wikipedia.

Les livres téléchargés sont eux très lisibles, la chose que tout le monde redoute un peu, le contraste est bon et la lecture vraiment agréable: rien à voir avec un écran LCD par exemple. La technique utilisée, justement, est l’electronic paper, ou e-paper. Il se veut très proche de ce que donne de l’encre sur un vrai papier, et pour se faire utilise de minuscules sphères contenant de l’encre, qui s’orientent de manière à montrer ou non l’encre selon le courant. Une chose qui en découle: le bouquin électronique n’utilise pas, comme un écran LCD, d’électricité en continu. La durée de vie est ainsi… colossale (estimée à 8000 changements de pages sur l’eReader).

Accessoirement, le bouquin électronique fait aussi lecteur MP3, peut afficher en format « paysage » ou « portrait » (utile pour lire un journal par exemple), peut afficher des images (en niveau de gris, toujours), n’a pas de rétro-éclairage, et peut contenir, de base, euh… beaucoup d’ebooks (192Mo d’intégrés, sachant qu’un pdf en général fait moins d’un méga-octet).

Si vous avez des questions, n’hésitez pas. Ah oui aussi, pour ceux que ça intéresse: je viens de finir un dossier sur les génériques de jeux vidéos, il est disponible icitte (600Ko, format PDF).
D’autre part, Alexandre Tylski, prof à l’université de Toulouse, a bien voulu faire paraître mon dossier, ici, sur le site génériques-cinéma, consacré aux génériques de films.

édité le 07/12/2007 à 11h09 par w3c