Ceci est un vilain copier-coller de mon blog, mais c’est pour faire partager ma journée de merde! Même si votre journée a été chiante, vous pouvez toujours vous dire que ça aurait pu être pire. D’ailleurs je me tâte à créer un site « journée de merde ».
Alors aujourd’hui….. Vendredi 16 Octobre. Je me réveille à 6h30 pour aller sur le terrain. Bon il s’avère que je devais y aller avec la voiture de la fac et des gens du labo… mais l’excursion a été annulé et reporter à mercredi, mais moi j’avais quand même besoin d’y aller. Du coup je me rend, de bonne heure et de bonne humeur, à la gare routière. Alors que j’étais quasiment arrivée à la gare routière, je me rappelle que le vendredi y’a pas de bus pour la serra do cipó à 8h. Bon me voilà à poiroter pendant 1h dans la gare routière. Forcément le bus de 9h est bien peuplé, on fait plus d’arrêts, bref on avance pas quoi. Je pensais avoir fait le tour des soucis possibles avec ce bus: la porte de la soute que l’on perd en route, le moteur qui fait un bruit monstrueux tout au long du trajet, le passager suspect qui disparait laissant derrière lui une valise suspecte et donc un arrêt par le poste de police, la panne dont ne sait où, l’heure de retard à cause de je ne sais quoi…mais il en manquait un et un fameux encore: la crevaison! Et moi qui me trouvait à la place juste au dessus de la roue qui a pété, je ne vous parles pas de la peur que j’ai eu.
J’arrive dans la serra do cipó vers 12h45/13h au lieu de 11h30 initialement prévu. Je commence à faire le petit tour de mes sites, pour voir si les vaches n’ont pas tout détruit. Bon elles se sont un peu acharnées sur un site, j’ai encore retrouvé des boules de plastiques mais heureusement j’avais mis des cailloux et elles arrivent pas encore à faire des boules de cailloux. Pendant ce temps je trouve le moyen de croiser un serpent: donc cris et fuite à travers la pampa. Il était marron et pas très très gros mais croiser un serpent « qui vous regarde dans les yeux », ça reste croiser un serpent qui vous regarde dans les yeux! Moi ça me fait toujours le même effet. Vers 13h45, je sens les première gouttes d’eau, faut dire que y’avait déjà de l’orage au loin depuis un bon moment mais là le nuage se rapproche… vite. Je me prends une saucée, mais heureusement grâce à mon super poncho je suis même pas mouillée…enfin jusqu’au moment où je me décide à bouger pour aller voir un 3e site (site que je n’ai jamais atteint). En effet une 2e vague d’orage ma prise au dépourvu, et le poncho n’y a rien fait l’eau est remontée par capillarité le long de mon pantalon! Du coup j’analyse la situation : c’est complétement bouché à droite, c’est bouché gauche, y’a de l’orage et des éclairs devant, donc je repars en arrière. Je cours jusqu’à la maison de Geraldo et je m’abrite sous son porche! A 15h , détrempée du pantalon (le haut au sec grâce à mon super poncho, je le rappelle), je prends le bus : la pluie n’avait toujours pas cessé.