Enter The Matrix, PC

Mgio a très bien résumé la review que je souhaitais faire de ce superbe jeu à grosse licence (avant d’y jouer) sur PC : c’est une merde.

Désolé pour les fans, mais bon… vous êtes fan, donc vous saurez passer outre mes conseils. 😉

Les autres, je vous conseille de ne pas l’acheter, et d’en brûler toute copie venant entre vos mains. Se moquer du client à ce point, c’est plus de l’arnaque, mais un cri d’appel masochiste à la lapidation publique.

[ETF]
je vais tuer du monde avec un boulais time surdéveloppé

édité le 28/07/2003 à 15h28 par ETF

retour de cannes…

oui Cannes, le festival… Enfin les stars étaient parties depuis longtemps mais ils avaient laissé le tapis rouge que je me suis empressé de gravir gravement, comme 3 millions de tongs le font chaque jour.
Des gens très sympas là-bas (salut Laurence, Sandrine, Xavier, JB, Jerry, Fred, Mickael et tous les autres…)

Je tenais à donner une minute de silence électronique à mes amis qui doivent partir aujourd’hui en camping à Larmor-Plage avec un air humide à 200%.

D’autre part, il est inutile de préciser que la review de Enter The Matrix ne concernait que la version PS2, je n’écrirai rien sur la version PC, c’est une merde. Quoique, je vous dirai quand même qu’il est injouable, moche, et puis il prend 4 CD.

Vivement le retour du soleil, qu’on puisse s’enfermer devant les ordis avec le moral.

[DAN]

édité le 26/07/2003 à 17h06 par Dan

Enter The Matrix (ps2), Revolution ?

Je ne vous ai pas encore parlé des combats de kung fu dans ce jeu ma foi fort sympathique. Ceux-ci sont sublimes.

Si vous souhaitez désarmer un adversaire, vous avez au minimum trois façons de le faire, si vous voulez l’assomer contre un mur, de même, et si vous voulez esquiver leurs balles, coups et autres vilaineries, c’est une pléthore de mouvements acrobatiques qui vous y aideront.

Cela a l’air bien sur le papier, mais quand on joue, les fans de Tekken ou autres Virtua Fighter ne sont pas à la fête : la plupart des mouvements sont automatiquements gérés selon les attitudes des adversaires, votre emplacmeent dans la pièce, ou votre attitude (mode combat ou « cool », choisis automatiquement pas la console). Ainsi vous n’allez avoir des grosses combinaisons à effectuer, aucun enchainement de touches complexe pour sortir le super mouvement. Vous voulez faire quelque chose de génial : placez vous devant votre ennemi, enclenchez le mode matrice et appuyez sur tous les boutons à la fois, de pieds, de poings ou d’action. Pour un peu qu’il y ait un fusil pointé sur votre nez à ce moment (et que ce ne soit pas un sniper à 250 mètres), vous prendrez ce fusil pour jouer au golf avec la tête d’un malheureux SWAT.

Votre seul regret pendant ces combats seront de ne pas pouvoir sortir les mouvements que vous voulez exactement quand vous le souhaitez, l’assistance automatique au combat se taillant un part belle dans les choix de comportement de personnages. Mais avec l’habitude vous saurez comment sortir les meilleurs mouvements ou faire les enchainements tels que :
roulade-sur-le-côté
saut-retourné-contre-le-mur
passage-dans-le-dos-par-au-dessus
petite-tape-sur-la-tête
talon-dans-les-dents
football-pour-renverser-les-petits-copains-avec-le-cadavre-frais

Les mouvements de caméras étant relativement bien gérés, avec un peu de chance les combats s’avèrent être de véritables petits ballets assassins. En revanche, on pestera contre cette qkmlq de caméra qui reste coincée contre un pilier quand on aurait souhaité montrer aux copains comment on atomise un agent rien qu’avec les pieds.

Comment donc résumer ce jeu ? Il s’adresse avant tout à ceux qui ont aimé matrix 2, qui ont envie de reproduire l’ambiance du film chez eux qui veulent bien pour cela risquer de naviguer pendant des heures dans des niveaux relativement hideux, trop sombres, mais par cela fidèles au film. Ce qui a plu dans le film est gardé (combats, sous quelque forme que ce soit), la philosophie en moins, et encore…

A noter : le dernier niveau du jeu ne m’a pas plu du tout car d’un gameplay douteux (vous aimeriez conduire un nebucadnezar-like ?), mais les précédents ont suffit à pardonner cela.

De plus amples informations… quand on me reprettera le jeu 😉

#Eric

édité le 07/07/2003 à 12h43 par ETF

Enter The Matrix, PS2, Reloaded

Maintenant, parlons du gameplay en soit. Passons d’abord outre certains détails comme une démarche parfois peu naturelle du personnage (Niobe monte une échelle avec une grâce… réellement insoupçonnée :'( ), pour s’arrêter sur ce qui est vraiment intéressant : les combats.

Vous avez un jauge de vie, une jauge de concentration (« focus » en anglais, mais nous on appelle ça « la matrice »), qui se regénèrement toutes deux à vitesse variable selon le niveau de difficulté choisi, et vous avez aussi des armes.
Les armes sont sympathiques, le choix est assez vaste. Vous en avez vu dans le film que vous voulez essayer à tout prix ? A part l’exosquelette de Sion et la mitrailleuse de l’hélicoptère du premier film, vous devriez à peu prêt tout retrouver. Si vous activez « la matrice » pendant que vous vous servez des armes, vos tirs seront plus précis, feront des effets « aquarium » presque comme dans le film, et avec un peu de chance vous pourrez éviter ainsi les balles ennemies (ou les voir vous arriver dans le ventre au ralenti). L’usage des armes peut se faire en courant sur les murs ou en réalisant des roues du plus bel effet, cela toujours dans le mode « A-lors–que–re-vo-a-la–ma-da-me–la–sous–pré-fè-teuh » si cher à nos fans de la Cité De La Peur.

Si vous avez joué à Max Payne, vous en retrouverez toutes les joies du bullet time, mais sans les animations particulièrement souples du personnage lorsqu’il se sert des armes dans certaines positions complexes. Ainsi n’essayez pas de comprendre pouquoi Niobe parvient en plein saut à tuer trois ennemis tout autour d’elle, alors qu’elle tient les flingues tournés d’un seul côté, et que vous visez derrière et sur les côtés alternativement… Ne vous en faites pas, grâce au pouvoir prestigieux qu’elle a sur sa matrice, les balles qui sortent de son canon de revolver font des 360° directement pour se loger dans l’adversaire que vous visez dans votre dos (Heureusement d’ailleurs que la visée automatique fait bien son boulot).

Me moquerais-je donc de ce manque de souplesse des personnages ? J’aurais du mal à en vouloir au programmeur, une fois essayés les combats à mains nues qui s’avèrent bien plus riches en détails et animations. Ceux-ci semblent effectivement mieux travaillés que les combats d’armes.

On comprend donc qu’au final, le jeu prend tout son fun quand on goûte au plaisir de se la jouer grand kungfu-man…

(à suivre)

[ETF]
réseau ce soir, demain, après-demain… etc… @+