Ça aurait du être une grande journée et ça l’a été.
Sûrement que je dois quelques explications après cette entrée en matière rondement menée.
Nous sommes le lundi 16 Juin (jusque là personne ne peut contester !). Et bon, il a été décidé, par des instances qui me dépassent et aussi à cause de la lune et peut être bien du champ magnétique, que c’est en ce lundi 16 Juin que je devrais défendre mon travail de fin d’année et par la même occasion de fins d’études.
Ainsi aurait du s’achever (en apothéose en quelque sorte) mon cursus universitaire : RER A – RER B – Batiment 360 – Cerrado, plantes, réintroduction, restauration, merci de votre attention, vous avez des questions ? – oui, blablabla – merci et au revoir- RER B – peut être Paris – RER A TALALA champagne presque Bac + 5 les enfants!
Sauf que oui y’a eu un sauf (@! ##’).
Donc, réveil matin 9h (putain c’est trop chiant le matin, qui a inventé le matin ? – normal quoi), j’arrive au RER à 10h, et là zut putain de merde j’ai oublié la lettre d’appréciation de mon maître de stage et mon agenda dans lequel, bien sur, j’avais noté le numéro de la salle où je devais faire ma présentation. Ça commence bien, à cette allure là on est pas arrivé ! Aller-retour, me voici de nouveau prête à prendre le RER A, rouge comme une tomate mais en avance (comme quoi desfois ça m’arrive). Ha tiens on m’a appelé ! Message d’Eric (c’est peut être un peu décousu parce que je vous le retransmets pèle mêle.) : « ouais c’est Eric, il parait qu’il y a des problèmes avec les trains SNCF et aussi avec le RER B alors faudrait mieux que tu te magne, bonne journée ». Oups. Infos trafic : 40% de RER B. Bon ça va je suis en avance j’arriverais bien à en avoir un. Donc je vais bien, tout va bien. J’arrive sur le quai du RER B, avec un RER qui est à quai, mais impossible de monter dedans tellement il y avait de monde ! Bon pas grave je vais prendre le prochain. (C’est à ce moment qu’il faudrait mettre une musique un peu tragique). Le RER s’en va, bondé, ça débordait même, il me laisse là, seule sur le quai gris et froid. C’est alors que résonne la douce voix de la dame de la RATP : « Nous vous informons qu’il n’y aura plus de RER B, le service est interrompu en raison de mouvements sociaux ».
NOOOOOOOOOOOONNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN, ça va pas du tout ça ! @# ! merde ##@¡*chier!** »#@ putain.
Bon on panique pas, on panique pas, non pas la peine de paniquer si ça se trouve c’est un mal entendu, on panique pas ça sert à rien.
Bon, merde on panique !
Sur ce, j’appelle des connaissances parisiennes, histoire de savoir qui pourrait m’amener à Orsay. Fort heureusement, la rapportrice de mon rapport pouvait venir me chercher à Massy-Palaiseau, donc métro, RER C me voilà à Massy, ensuite direction Orsay, je me pointe avec une demi heure de retard (pour quequ’un qui était en avance, j’appelle ça de l’acharnement, je crois même que ça sert à rien que j’insiste). De toute façon le jury aussi était super en retard.
-Cerrado, plantes, réintroduction, restauration, merci de votre attention, vous avez des questions ? – oui, blablabla. Finalement c’est le président de mon jury qui m’a ramené sur Paris parce que toujours pas de RER.
Finalement, voilà, le résultat est le même, presque Bac+5 les enfants, enfin on croise les doigts !