Programmation d'un codec video

Un de mes projets scolaires actuels (aka: un des composants de ma non-vie présente) est un codec (compresseur – décompresseur) vidéo / audio.

En gros, comment faire pour qu’un film prenne le moins de place possible dans un ordinateur et puisse donc couler plus vite dans les tuyaux qu’on appelle l’interweb. Un truc du genre.

Cela fait appel à des formules mathématiques assez poussées, des connaissances d’experts en front d’ondes heucharistiques et d’autres choses que je ne saisis pas très bien. Heureusement, je suis accompagné dans mon incompréhension par l’ensemble de ma promotion et de mes professeurs à quelques exceptions près. On a donc la chance de n’être contraints qu’à programmer une version archaïque du système de compression.

Pour parler technique, on fait du mauvais MPEG.

Pourquoi j’en parle ? Parce qu’une partie de notre système programmé repose sur une formule, un algorithme, au nom très intéressant.

C’est le DCT.

Même le prof se trompe dans la prononciation. sic.
(oui je sais, tout ça pour ça :))

"Get ready to root (again) for the bad guy"

      Ouais alors.
      Pris d’une folle envie de revoir Payback, je me suis procuré la première version que j’ai trouvé. Manque de bol (ou chance ?) je suis tombé sur cette version ! Et là vous vous dites « OMGBBQPPL mais keskséksette version ? » (pas mal hein ?). C’est donc la version Director’s Cut, ou la Coupe du Directeur.
      Je me disais donc « Guénial, je vais pouvoir voir les scènes coupées », tout ça. Dès le début, changement. Certains se souviennent peut-être du début du film original, avec cette voix off qui disait « BPB, Blessure Par Balles. On appelle ça comme ça, dans les hopitaux… » ou un truc du genre, avec quelques secondes plus tard un médecin pas très regardant qui extrayait du corps de Mel Gibson, a.k.a. Porter, deux balles. Oubliez ça. Dans la Director’s Cut, Porter marche sur un pont, et en arrière-son (si je peux dire) on entend se dérouler la scène pendant laquelle il se fait tirer dessus. Pas mal du tout, me dis-je, on se croirait dans le bouquin ! Passé ce début, on le voit comme dans le film attendre une nana, camée jusqu’aux yeux, qui rentre dans son appartement. Dans le film original, une voix off dit un truc du genre « Ah, les joies du mariage ».
      Ok, laissez-moi vous dire un truc : oubliez la voix off, y’en a pas dans la Director’s Cut. Au niveau de la narration ça change des trucs, genre on passe à un récit avec narrateur extra-diégétique (la caméra), au lieu d’un narrateur homodiégétique (Porter). Mais donc y’en a pas. Il rendre chez sa femme en défonçant la porte, fait le tour de son appart’ le flingue à la main. Dans la version originale, il va la coucher, lui pique son héro, et ferme la porte à clé. Dans la Coupe du Directeur, ils prennent tout les deux un café. Puis il s’énerve, et la tabasse. Ensuite il va la coucher.
      C’est exactement Parker, héros du bouquin de Richard Stark, qui est bien plus méchant que dans la version officielle du flim. La suite, bon c’est la même : il la retrouve le matin morte, O.D. et voilà. Ensuite son dealer se pointe, il lui arrache son piercing au nez… bref il remonte ensuite jusqu’à Carter, qu’il menace de son flingue. Carter appelle Bronson, que l’on voit dans la version officielle, mais qui est dans la Coupe du Directeur une femme ! Qu’on ne voit pas, mais qu’on entend au téléphone.
      Donc comme dans la version officielle, il bute Carter, puis va chez Fairfax, le mec avec les valoches en croco; cette fois encore Fairfax appelle Bronson, qu’on ne voit toujours pas, et celle-ci accepte le deal de Porter, à savoir amener la thune à une station de métro. Porter s’y pointe donc, et va descendre ou mettre hors d’état de nuire tous les tueurs engagés par Bronson (et y’en a un paquet ! Comme dans le bouquin !). Il se prend une balle par erreur en ramassant le fric, d’une nana à laquelle il n’avais pas fait attention. Une balle dans le bide, il descend de la station de métro (c’est une station de métro aérien, à New-York), et rejoint là une ancienne amie à lui, pute de métier, mais qu’il a sauvé. Ils se tirent tous les deux : fin du film.
      Je rappelle la version originale : après avoir tué Carter, il kidnappe le fils de Bronson, mais se fait piéger et écraser les doigts de pieds. Il donne une fausse adresse, d’un appartement dont le lit est piégé, et après une grosse explosion se tire avec le fric pour rejoindre la gonzesse pute dont je parlais tout à l’heure. Fin du film officiel. Tout ça pour quoi ? Pour dire que la version Director’s Cut est bien plus proche du livre, mais évidemment, la version officielle est plus excitante (marteau sur les doigts de pieds, explosion de bombe). Lucy Liu par contre elle change pas elle a toujours le même rôle
      Ah aussi : dans la version Coupe du Directeur, ils ont viré l’espèce de filtre bleu que l’on voit sur l’extrait de YouTube : les couleurs sont plus grises, mais la teinte est plus claire; en ce qui concerne la musique, une bande sonore totalement refaite par rapport à la version originale : à une ou deux chansons près on ne retrouve rien de la bande originale.
Voilà.

édité le 25/04/2007 à 01h01 par w3c

Je suis la plage de Dan Simmons

Dan Simmons a écrit beaucoup de livres. Avec un autre Dan, on a savouré Hyperion, Endymion et consorts, mais également l’Échiquier du mal. C@D a eu la chance de nous rejoindre dans notre périple littéraire avec Illium, et j’ai depuis continué la randonnée presque tout seul (madmath m’a quand même bien aidé à m’y remettre grâce à l’Épée de Darwin, livre très drôle).

Simmons écrit aussi bien de la science-fiction que de l’horreur, mais j’ai découvert qu’il maitrisait aussi le polar avec les enquêtes de Joe Kurtz : « Revanche », « Vengeance » et « Une balle dans la tête ».

Joe Kurtz était un privé. Il a vengé le meurtre de son assistante et petite amie de manière violente et expéditive : torture et défenestrage, entre autres choses. Quand les policiers sont arrivés, il avait déjà les genoux à terre, les mains sur la tête. Sorti de prison quelques années plus tard, il n’a plus le droit d’exercer, mais il va quand même se retrouver dans un guépier mafieux jusqu’au cou… et c’est toute juste s’il n’y plonge pas la tête la première.

Trois romans qui se lisent sans aucune difficulté, à moins que la violence ne vous rebute.

Dans le genre violent, je viens d’entamer des versions originales de l’auteur : Song of Kali, et Children of the night. Si j’ai plus de mal à me rendre compte de la qualité de l’écriture de Simmons, les versions anglaises de ses romans se lisent cependant sans difficulté tant il sait nous accrocher avec ses aventures au rythme soutenu. Attention, cependant : ce sont des romans d’horreur, et si Children of the night parle de vampires, il ne faut pas croire que ce sont eux qui font peur dans ce livre. Dan Simmons mêle aussi bien l’horreur réelle à l’imaginaire que lorsqu’il parlait des camps de la mort dans l’Échiquier du mal… Âmes sensibles s’abstenir, donc.

On Wikipedia

J’ai pour habitude d’aller sur la Wikipedia dès que je croise un concept étranger, obtus ou peu clair dans mon travail, mes lectures, mes discussions hautement intellectuelles, ou mon butinage régulier d’internet.

Dernièrement, je suis tombé à plusieurs reprises sur un concept fantastique : le motorboating.

Ne sachant pas plus que vous ce que c’était (peut-être même moins que vous), j’ai décidé de me renseigner sur la wikipedia en version anglophone.

La définition que l’on y trouve semble avoir éditée sans ménagement. voici l’état « avant / après »

Pour les francophones exclusifs, on passe d’une définition d’un phénomène physique lié aux fréquences radio, et trop complexe pour mes méninges, à :

« Action d’enfoncer son visage entre les seins d’une femme et de faire des bruits de cheval »

Nota : la définition que je cherchais était bien cette dernière. Il semble que ça devienne un jeu à la mode outre atlantique, puisque même youtube en propose des vidéos

édité le 13/04/2007 à 15h22 par angETF

J'érige mon Mur-mx

sic… Je vous épargnerai la première idée que j’avais pour le titre de cette news.

J’ai essayé le système d’impression de photos numériques de PhotoWeb histoire d’avoir un peu de matière pour décorer ma chambre. Pour un prix intéressant, ils permettent des développements très convaincants, même sur des sujets difficiles. (hors et avec sous-entendus-mx :))

Le résultat, en qualité très mauvaise, mais pour vous faire une idée :

Highslide JSHighslide JSHighslide JS

Un peu plus de soixante photos, commandées lundi de Pâques, reçues ce mercredi matin, pour un peu moins d’une trentaine d’euros. Leur assistance à l’impression est très bien faite, et permet vraiment de prendre son temps (contrairement aux bornes en magasin, je suppose). Même sur des photos dont la qualité n’était pas adaptée pour l’impression, ça rend plutôt bien.