Avez-vous jamais entendu parler de cette école ? Pour beaucoup, Epitech ou Epita ne signifient rien. Expliquons, donc.
Pour moi, jusque la semaine dernière, Epita était une école d’ingénieurs dans laquelle je ne pourrais jamais entrer, d’un niveau exceptionnel en regard à mes connaissances et mon cursus. Aujourd’hui ça n’a pas changé.
Epitech, face obscure de l’Epita, était jusqu’à mardi une « école d’experts informatique » liée à l’Epita par des ombres administratives et un réseau informatique commun.
Seulement voilà : Epitech correspondait bien plus à mon cursus et mes aspirations, en cela que cette école ne demande pas un bac + 20 en sciences ni des connaissances pointues de comment qu’on fait pour calculer une racine cubique avec trois fourchettes et un dentier. Non, Epitech, c’est de l’informatique, beaucoup, et c’est ce que je voulais. J’ai donc postulé pour entrer dans cette prestigieuse école.
Convoqué mardi dernier pour concourir aux sélections épitech. Ces sélections consistent à attendre toute la journée qu’on vous fasse passer quatre oraux avec des professeurs ou des élèves :
– anglais (very important my dear)
– motivation (fait spécial : cet oral a surtout réussi à me motiver encore plus)
– informatique (no comment, si ce n’est que j’ai découvert l’humilité puissance 10)
*** pause jeu : un test sur machine de 30 minutes pour évaluer nos capacité logiques (?). Le jeu a planté alors qu’il me restait 2 minutes encore. je ne leur en tient pas rigueur : je me serais arraché les cheveux à essayer de trouver un moyen pour ralentir ce seau qui devait tomber au bon moment sur les ciseaux qui couperaient la corde qui ferait exploser le ballon en le relachant sur la punaise… ***
– oral de synthèse : un monsieur très gentil, sympa, drôle et motivant m’a décrit Epitech. L’ambiance est géniale, on bosse comme des malades mais on aime ça, on a de l’humour, on est humain… Une sacrée vitrine commerciale en somme. Je me suis encore fait ferrer sur ce coup-là, mais avec mes yeux qui brillaient comme ceux d’une fille amoureuse dans un shojo, il n’avait plus grand chose à dire pour me faire verser le sang sur le pacte qui nous lieraient.
Surprise, la journée est finie, on rend le questionnaire qui nous faisait passer le temps entre les oraux, et un gentil élève se fait très sympatiquement désigner pour me faire une visite perso des batiments.
En fait, je n’ai pas vu grand chose… beaucoup de salles avec tout plein d’ordis partout. Un Madflo qui passe dans les couloirs en menaçant de fermer les comptes réseaux des empêcheurs de gayzouiller en rond… Un sous sol bourré d’associations d’élèves bien équipées (les salles, car équipées) pour de la vidéo, du son, de la prog, des macintosh… pleins d’élèves sympas aussi…
un autre madflo (ou alors c’était le même ?) dans ces couloirs sombres en train de m’interdire d’entrer dans une salle d’assoc « trop dangereuse pour mon fondement »…
J’ai aussi vu le Bocal, c’est à dire les bureaux d’où madflo et quelques autres administrent le réseau de l’école (si j’ai bien tout compris). Un autre sous sol avec un terrain de basket, une table de ping pong, le préfab d’Epitanime (les fans de mangas savent peut-être de quoi je parle), et quelques cabanons d’où sortaient des bruits d’eau et avec un pannonceaux « douches » qui m’a semblé très judicieusement placé.
Finalement, il fallait bien rentrer dans ma chère Bretagne… Et donc le soir-même je me connectais pour découvrir que mes oraux les avaient décidés à me prendre en deuxième année chez eux.
A feter, donc. 🙂
[ETF]