chroniques

Dernièrement, je me suis retrouvé plongé dans une reflexion pas vraiment habituelle et un peu longuette. Dans un élan de geekerie absolue (geekisme ?), je me demandais si ce ne serait pas intéressant si toute personne équipée d’un portable pouvait communiquer partiellement ou totalement avec les gens situés dans une même zone géographique…

D’où pouvait donc me venir cette idée ? et quelle était-elle exactement ?

Bonnes questions.

Je pensais tout d’abord à ces gadgets (japonais ?), ressemblant à des porte clés, qui permettaient à des célibataires de trouver d’autres célibataires leur correspondant (certains parleraient d’âmes soeurs) en boîte, à l’école, ou dans n’importe quel lieu. Si je me souviens bien, on renseigne une description sommaire du genre « mâle, cherche femelle » et le machin nous dit s’il y a une « femelle, cherche mâle » dans le coin. Intéressant, non ?

Bon, je dois l’avouer, mon intention était bien moins lubrique que les ébats qui ensuivent l’emploi de ce genre d’outils. Je souhaitais surtout savoir si on pouvait créer une sorte de réseau communautaire, entre utilisateurs de téléphones portables. Après tout, je partais d’un constat simple : les téléphones sont des émetteurs-récepteurs, et de nos jours ils disposent en plus de plusieurs modes d’émissions pour la plupart : téléphonie normale, gprs, bluetooth, wifi, etc…

J’écartais bien entendu la téléphonie standard, car cela n’aurait permis de créer qu’une communauté de clients pauvres pour des fournisseurs riches.

En revanche, les technologies alternatives, dont le bluetooth, me semblaient intéressantes si jamais elles n’étaient pas conditionnées par un payement à la communication et si les téléphones pouvaient communiquer entre eux par ce moyen sur moyenne ou courte distance…

Beaucoup de « si », très peu de connaissances dans le domaine, mais c’était le rêve d’un geek complètement cerné de fatigue et qui ne croyait pas être réveillé deux jours plus tard, en découvrant la nouvelle.

Ce type de réseau existe déjà, on appelle cette activité le « toothing », et ça consiste à trouver un partenaire sexuel au hasard avec l’emploi des téléphones et ordinateurs bluetooth. C’est britannique, semble-t-il.

Je ne sais pas si le ministère de la santé condamne ou pas ce genre d’activité chez eux, mais j’espère qu’ils font attention : certains réseaux peuvent distribuer des virus plus dangereux qu’un simple « I Love You ».

Weblog, vous connaissez ?

On connaissait des weblogs très engagés politiquement, voici des politiques très engagés webloguement.

On retrouve en effet, à l’occasion des élections régionales, les petits journaux intimes du web de nos candidats tels que Santini (UDF pour l’Île-de-France), Rousset (PS pour l’Aquitaine), Bayrou (UDF pour l’Aquitaine)…

J’aime bien le blog de Santini avec la tête de tonton flingueur pas loin du smiley géant !

@+++

[DAN]

édité le 04/03/2004 à 23h00 par Dan

nuit sombre

Les trépassés nous rendent visite quand l’aube n’est pas levée
je les attends patiemment je sais ce que je leur dois
ils sont notre passé, nos amis les trépassés
j’aime à croire que je ne déprime pas
quand j’entends que resonne leur glas

j’aime à danser sur des musiques tristes
la nuit tombée, je m’y complais
la solitude est si entrainante
c’est l’excuse de mes jours mal lunés

la vie est belle sinon parfaite
je n’ai pas appris à me plaindre
ma nature s’en est chargé
mais je ne l’aime pas, je dois être satisfait

j’ai tout, je crois, que demander ?
une famille des amis et je peux encore bander
les quelques cordes que mon arc a gardé
suite a mon adolescence, ma phase trépanée.
Aujourd’hui le papillon que je suis
est bien plus pres de s’envoler.

je trace ma route parmi les malchanceux
parmi les pauvres et les mal nantis,
ceux qui n’ont ni ma passion,
ni mes idées, ni mes envies,
ni mes délires délurés.

je les vois dans le fossé,
ils se regardent les bout des doigts de pied
ils ne sont pas des feignants ni bénets
Ils ne voient pas plus loin que leurs nez.

Je sais, j’ai eu du flair
J’ai recherché à me plaire
J’ai exigé très tôt de la vie
je suis enfant gaté pourri.

Mais j’ai une belle vie,
des plaisirs assouvis
un estomac retapissé
des migraines carabinées
des amours d’âne damné
explique moi pourquoi j’y repense
quand vient la nuit
les seules étoiles qui m’éclairent
sont des feux de saint elmes pourris
des feux follets malsains d’esprits
Mais quand arrive potron minet
j’ai l’esprit clair
rien ne me sourit
sinon ma vie
et des regrets