Liste des choses…

… à crier dans le grand huit :
– N’importe quand : « CANAAAAAAAAARD ! »
– En haut de la grande montée, juste avant la grande descente : « Zut, l’aspirateur, j’ai oublié de l’éteindre ! »
– N’importe quand aussi : « Red is dead, adieu Youri ! »
– Toujours n’importe quand : « AAAAAAAAAAAAAAAAH !! » ou encore « IIIIIIIIIIIIIIIIH » ou encore « OOOOOOOOOOOOH !! », mais moins.

T’façon y’a jamais de canard dans les grands huit.

La sexualité des canards

Extrait d’une jolie histoire* :

Noé avait eu beaucoup de problèmes avec les oiseaux. Cela avait commencé dès le recrutement. Il avait péniblement recensé et démarché de nombreuses espèces d’oiseaux, il avait bien dit : « un couple », il avait bien expliqué pour les concubines, il avait même précisé à l’attention des canards que les deux conjoints devaient être de sexe différent. Il avait répété : de sexe différent. Ce n’était pas bien compliqué.

Bien sûr, ce furent deux mâles canards qui se présentèrent à l’appel, alors que la pluie tombait déjà depuis plusieurs heures. Ils avaient expliqué qu’effectivement ils étaient du même sexe, mais que ça ne les gênait pas franchement, et que Noé était très gentil de se préoccuper de leur bien-être sexuel. Alors Noé s’était énervé, et il avait hurlé que le but n’était pas de s’enfiler à longueur de journée, mais de faire plein de petits canards à l’arrivée. […]

Le canard avait regardé son collègue, puis Noé, et puis il avait crié que ce n’était pas la peine d’embarquer dans un bateau pourri dirigé par un fasciste incompétent, qu’eux n’allaient pas dire aux autres mâles de copuler avec des gonzesses, et qu’il ne voyait pas pourquoi on l’obligerait à y passer lui, et que de toute façon, s’ils embarquaient avec une gonzesse, ça allait faire des histoires avec René.

* en troisième page à partir d’ici

A Epitech, on code sainement

Dans mon école, on aime passer nos après-midi à programmer pour nos projets. Bien entendu, avec l’été qui vient de débarquer, nous savons que toute cette activité physique extrême pourrait nous déshydrater si nous n’y prenions garde.

C’est pourquoi, comme un seul homme, nous avons tous opté pour la bouteille d’eau Evian (Chaudfontaine pour moi, j’avoue).

Ainsi, nous pouvons soutenir l’effort plus longtemps.

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Notez qu’il est strictement interdit de boire en salle machines. Donc, nous ne le faisons pas.
Oh non.

ps : c’est Pierrot le foufou qui vous fait coucou au fonfon.

le dictionnaire des hommes

Un lien à cliquer, à lire, à dévorer, à renifler, à colporter et à relire.

Bien que je n’aie pas encore tout lu, un morceau choisi :

Rédhibitoire : ce n’est pas du franglais, et ce n’est pas un mot cochon. C’est en revanche caractéristique de certains traits du gars et de la fille qui, réciproquement et bilatéralement, se trouvant des atomes pas crochus pour deux comètes, en concluent que « c’est rédhibitoire »…
En d’autres termes : ça va pas le faire ! Et pas que pour le côté bitoire de leur relation.

Au passage, le jeu sur le site « monlegionnaire.com » est vraiment sympa. Répondez à 12 questions de culture générale tous les jours.

De beaux logos pour Focus

Notre Projet de Fin d’Etudes, c’est Focus.

Focus est un logiciel à destination des photographes professionnels leur permettant d’effectuer des recherches et de trier les images à partir des metadonnées contenues dans celles-ci.

Ca, c’était la « petite phrase ».

En 4e et 5e année à Epitech, on fait donc un PFE, et nous avons choisi celui-ci. Ce projet ne demande pas que de la programmation, nous devons promouvoir le projet, spécifier son cahier des charges, en choisir le thème et ses points clés, ainsi qu’assurer un suivi dessus. Pas dans cet ordre, de préférence. Pour le moment, on n’a pas de version publique du logiciel, mais je l’indiquerai ici quand ce sera le cas.

Nous avons fait appel à C@D pour le logo le notre projet, et voilà ce que le canard nous a pondu :

Une version dite « rasta », dont les couleurs chaudes mettent bien en valeur notre joie de développer le projet Focus. (comment ça, j’en fais trop ? ;))

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Une version plus sobre, mais non moins belle, pour les cas ou la version « rasta » risquerait d’être un peu trop exubérante (certaines documentations internes, par exemple).

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On adore ces logos. 🙂

Lisez aussi la news en dessous.

Salut à tous ! (hum… je suis confiant dans notre nombre de lecteurs moi)
Juste pour vous signaler un expo qu’elle a l’air sympa, au centre Pompidou : « A Mort l’infini », exposition des oeuvres de Philippe Mayaux, qui a par ailleurs reçu le prix Marcel Duchamp en 2006 (je mets le lien vers la wikipedia anglophone, car elle est plus fournie, d’autant que Duchamp était franco-américain).
Donc expo, de Mayaux, qui se définit comme un « hyper-surréaliste de la quatrième génération » (Le Monde).
Deux photos, pour finir, de ses oeuvres d’art, histoire de vous donner un avant goût :
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« Le sens des voyeurs II », et
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dont la légende est dessus.
Ne me remerciez pas.

édité le 03/06/2007 à 15h53 par w3c

The work of director : Antoine Bardou-Jacquet

Bardou-Jacquet est (encore) un talentueux réalisateur de publicité que j’ai découvert (encore) par coïncidence, ou plutôt recoupement. En effet plusieurs spots publicitaires aux qualités artistiques remarquables m’ont conduit à découvrir qui se cachait derrière l’objectif.

Au menu, analyses des publicités Cog pour la Honda Accord (2004) et Fish pour Orange (2006) :

Tout d’abord, la publicité Cog pour la Honda Accord, véritable citation à l’installation en chaîne Der Lauf der Dinge, réalisée en 1987 par les artistes suisses Peter Fischli et David Weiss, en plan séquence et sans trucage. Et bien Bardou-Jacquet a utilisé le même procédé, en plan séquence avec évidemment de multiples essais pour arriver au résultat final parfait.
Le lieu, ici de type appartement bourgeois, contraste avec l’ambiance de l’atelier des deux suisses.
Bref, un bijou de précision caractérisant la voiture « réglée comme une horloge ».

Passons maintenant à la publicité Fish pour Orange. Assez classique en somme avec des belles images et une musique planante signée Oceansize (le nom du groupe correspond d’ailleurs tout à fait à l’ambiance). En bien, en fait, ces belles images sont de véritables citations à l’histoire de la photographie. Les plans de l’horizon où ciel et mer se confondent sont une référence directe à Hiroshi Sugimoto, quant au poisson dans son bocal, j’y reconnais Santorin de Herbert List.

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Hiroshi Sugimoto – Sea of Japan – 1996
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Herbert List – Santorin – 1937

J’ai lu* à ce propos que, pour Herbert en 1937, « le poisson symbolisait l’esprit humain prisonnier dans un monde matériel. Il ne peut s’échapper vers un ailleurs figuré ici par le miroitement de la lumière sur la lointaine étendue d’eau entourant l’île grecque de Santorin » : ça colle plutôt bien non ?
A noter aussi l’équilibre chromatique de la publicité : le bleu marine terne est exactement complémentaire du orangé scintillant.
On retrouve ainsi dans cette publicité cette idée de libération de l’esprit et d’ouverture chers à Orange, enjolivés par la perfection des plans à la Sugimoto : en soit, un véritable petit chef d’œuvre.

Il réalisa aussi d’autres publicités :

OCC pour HP (2007)
Choir pour la Honda Civic (2006)
Kids pour la liveBox (2006)
Fini de jouer – Peugeot 407 mêlant « Real Life » et « Virtual Reality » (2006)
Easy life pour la Peugeot 1007, (2005) mêlant vidéo et graphismes à la Petra Mrzyk et Jean-François Moriceau (qui me rappelle d’ailleurs le clip Take on Me de A-Ha ^^)
Suez (2005) et Areva avec le collectif H5
The race pour Wanadoo : celle avec les spermatozoïdes… (2004)
Live unlimited pour Ikea, à la FightClub (2003)
Plug pour Orange, (2002) à mon sens très inpiré de l’un des premiers clips de Gondry pour J-F Cohen
Gran Turismo 3 pour la Playstation 2 (2001) on y retrouve des restes dans la publicité de la 407 😉
The valley pour EDF (2001) à la Sim City

Et des clips vidéos : (entre autres)
Air – Surfin On A Rocket (2004)
Air – How Does It Make You Feel, trip surréaliste (2002)
Royksopp – Remind Me, qui a d’ailleurs inspiré la publicité Areva (2002)
Alex Gopher – The Child, clip tout en typographie (1999) avec le collectif H5.

Si vous voulez en savoir plus, il est chez Partizan, vous y retrouverez sa biographie et ses awards.

* Extrait du Musée de la Photo, ed. Phaidon