Près de quatre ans après la parution du premier Fable, puis de son extension (Fable: The Lost Chapters), c’est donc le deuxième opus d’un jeu qui avait beaucoup fait parler de lui (phase de développement longue, mais idées grandioses de Molyneux finalement mises au ban) qui arrive « dans les bacs » comme on dit, et uniquement pour la dernière console de Microsoft (oui c’est un jeu Microsoft), la XBOX 360.
Pourquoi une flash-review, alors ? Parce que je n’ai tout simplement pas le temps d’écrire une longue revue de ce jeu, ni le temps d’y jouer (ni la console pour y jouer, ni la télévision pour brancher la console, ni l’écran et projecteur pour l’apprécier, bref), mais que je voulais tout de même en parler, simplement parce que pour le peu de temps que j’ai passé dans le jeu (un peu moins de deux heures), il m’est apparu vraiment intéressant. Et joli. Et prenant.
Commençons par les choses géniales : l’univers. L’univers de Fable 2 reprend certaines parties des cartes du premier jeu, notamment Bowerstone et quelques autres. A la différence du premier toutefois, les déplacement du héros sont plus libres : il pourra courir comme un foufou dans la nature, aller se baquer, et s’éloigner ainsi (un peu) des sentiers terriblement battus du premier opus. Alors c’est pas non plus du San Andreas ou du GTA IV, hein, mais le plaisir de se balader est là. Avec en prime un animal de compagnie, que l’on pourra au fil du jeu « dresser » (comprendre « trouver des livres sur le dressage », en fait) et ainsi lui apprendre à chercher des trésors et ce genre de choses. Il peut mourir (votre personnage peut le tuer), et vous devez le soigner s’il se fait tabasser. Comme dans le premier, vous pouvez vous marier (mariages hétéro- et homosexuels, oui oui, engagement polygames, tout ce que vous voulez), divorcer, aller tuer votre femme dans les bois.
Autre point très très très positif : la musique et les sons. Dans le premier, c’est Danny Elfman lui-même qui avait composé la musique ; son successeur, le moins connu Russell Shaw a réussi la prouesse de réemployer les thèmes principaux tout en leur donnant une nouvelle jeunesse, ce que n’avaient pas réussi à faire certains (développeurs de chez Valve, c’est vous que je regarde ! Plus jamais les sons de HL2 !). L’ambiance musicale reste ainsi très proche du premier, envoûtante et attrayante, voire bucolique (ce n’est pas sale.).
Enfin, pour gagner de l’argent, au lieu des multiples quêtes du premier Fable, ce sont des corps de métiers dans lesquels vous allez devoir vous spécialiser. Au menu, donc, tenancier, bûcheron, forgeron, pour n’en citer que quelques uns. Un peu comme dans The Elder Scrolls, donc, en particulier le troisième opus (je cite celui-là parce que je n’ai pas joué aux autres, en fait), dans lequel il vous fallait rejoindre des guildes et travailler pour elles.
Malgré tout, car il y a quand même des points négatifs, le jeu reste d’une durée un peu plus courte, loin des quinze heures affichées du premier (en comptant l’extension) ; heureusement les quêtes annexes rempliront vos journées et vos nuits. Enfin, second point négatif : le jeu a été encore une fois développé avec en tête des nuées d’adolescents pré-pubères se jetant sur les boites dans toutes les fnacs de France et de partout. On trouve donc encore les blagues grasses (péter, roter, etc.), ainsi qu’un niveau de difficulté assez faible.
Voilà, à une prochaine fois.
édité le 20/11/2008 à 14h44 par w3c