Vu dans Prototype : comment bien tuer les morts

Dans Prototype (PS3 / Xbox 360), on est un mutant, on s’appelle Alex, et on « assimile » les gens, méchants ou gentils, pour regagner de la vie, s’amuser, ou prendre leur apparence. On plane de building en building, on saute par dessus des maisons, on fond sur nos proies depuis les cieux, et on marche sur les murs de manière très naturelle.

Ah, et on a le bras long.


Un élément intéressant de l’intrigue est qu’il faut assimiler certaines personnes précises pour voir de courtes séquences vidéo qui dénouent peu à peu le sac de n… l’histoire du jeu.

Si jamais, venant à croiser un tel personnage, vous n’agissez pas assez vite et il se fait tuer par un militaire à la gachette facile ou par une personne infectée en pleine furie, pas de panique : vous êtes le seul qui puissiez le tuer définitivement !

D’accord, il a l’air mort, comme ça. Son corps n’est même plus assimilable, et ne parlons pas de son cerveau avec ses souvenirs juteux qui semblent perdus à jamais. Mais si vous quittez la zone où vous l’avez trouvé, et que vous revenez (il faut peut-être partir un peu loin), le monsieur va gentiment réapparaître sur votre carte.

Joie, bonheur, et enthousiasme : Alex va avoir finalement droit son feuilleton préféré en prenant son quatre heures !

Crime contre la zombitude

J’ai eu l’achievement « Zombie Genocide » dans Dead Rising, après trois jours de courses effrénées dans les sous sols du supermarché de Willamette, Colorado.


Que je vous explique : avec l’aide de GameFaqs, et plus précisément cette FAQ (Foire Aux Questions / Frequently Asked Questions), j’ai découvert qu’avec une manipulation peu contraignante, demandant juste un peu de persévérance, il était possible de débloquer une arme puissante qui permettait de facilement battre certains psychopathes. Ces mêmes psychopathes qui m’empêchent de compléter toutes mes missions à temps pour reprendre mon hélicoptère, une fois échues les 72h dans mon supermarché préféré, quoique submergé de clients putréfacteurs.

Qui plus est, cette manipulation offre plusieurs achievements sur un plateau. Que ne ferait-on pas pour frimer devant les potes ?

Ni une, ni deux, armé de ma faq et de ma carte, j’entreprends de tuer les 53,594 zombies nécessaires à ma glorification. Point amusant relevé par w3c (le geeks-mx, pas le consortium dont les remarques sont moins funs) : il se trouve que la population de Willamette, le ville fictive du jeu, est de 53,594 habitants. On me demande donc de dépeupler une ville. Légèrement dérangeant, non ?

On pourra se rassurer en se disant qu’on répartit notre carnage sur les habitants de différentes villes alentours, considérant qu’il doit y avoir des gens de partout qui viennent dans ce supermarché. Comment ça, ça n’est pas moins dérangeant ?

Toujours est-il que j’ai eu le plaisir de passer un peu plus d’une journée et demie (temps du jeu) à parcourir les sous-sols en voiture standard, moto (à éviter), décapotable (pas beaucoup mieux) et fourgon (parfait), apprenant à m’y retrouver dans les souterrains, et testant différents chemins et points de demi tour pour faire apparaître (respawn) un maximum de zombies sur mon chemin. On apprends ainsi certains points intéressants :

  • Un véhicule aussi gros qu’un van peut rester bloqué sur une arme, un petit objet lâché par un zombie, ou un caddie du supermarché, rendant le véhicule quasi-définitivement immobile.
  • Un véhicule ne peut tuer qu’un nombre fixe de zombies avant de tomber en panne. Si en plus on fonce dans des bombonnes de gaz pour les faire exploser, on ne va pas rouler loin. Se prendre les murs dans les virages n’aide pas.
  • Garer ses véhicules en fin de vie n’importe où n’est pas une bonne idée si on ne veut pas rentrer dedans lors de notre prochain passage, et ainsi se retrouver avec deux véhicules inutilisables au milieu de la route.
  • Les zombies se ressemblent tous après la première centaine, pourtant, l’adrénaline monte toujours à se retrouver au cœur d’une vingtaine d’entre eux sans véhicule, arme ou nourriture à portée de main.
  • Un zombie ne sait pas ouvrir une portière de voiture, ou attaquer un motard sur son engin. Je crois. Je n’ai jamais osé attendre trop longtemps à l’arrêt pour en être sûr.
  • De nuit, les yeux des zombies sont rouges. C’est joli toutes ces lucioles martiennes dans le sous-sol.

A noter : une fois le nombre de zombies atteint, il ne faut pas oublier de finir le jeu ! Sinon, l’arme tant attendue (celle de Megaman, merci Capcom) ne sera pas disponible à la prochaine partie, et il faudra recommencer. La fin la plus simple pour moi a consisté à laisser Frank passer sa dernière demie journée sur l’hélipad salvateur.

On pourra arguer que ce n’est pas drôle de passer ses trois jours du jeu dans un sous-sol, aussi infesté de zombie soit-il, mais le fait est que ça permet d’augmenter considérablement son level, de découvrir et d’apprendre les routes alternatives du jeu par cœur (le sous-sol lui-même), ainsi que s’entrainer à comment-se-dépêtrer-de-50-zombies-sans-arme-ni-nourriture-etc quand les véhicules vous lâchent au plus mauvais moment (et qu’on n’est pas prévoyant). Sans parler du flingue ultime qui stoppe le premier boss en un tir.

Ca apprend aussi à faire des cocktails de jus d’orange lors des sorties aux toilettes pendant un changement de voiture. Pardon, je voulais dire : des ravitaillements éclairs lors des sorties pour sauvegarde. Pensez aussi à prendre des battes de baseball au magasin de sport, c’est efficace et ça défoule.

Old school one liners

Vous aimez jouer à des jeux d’arcade géniaux avec un clavier d’ordinateur ? J’ai pitié de vous, mais essayez toujours Street Fighter 2 Championship Edition en flash.

Plus jouable, Daggerfall, le Elder Scrolls qui a précédé Morrowind et Oblivion, sûrement le plus ouvert de la série et donc le plus buggué, est téléchargeable gratuitement.

Enfin, Serious Sam: The First Encounter, devrait ressortir sur xbox 360 en HD. J’espère qu’ils ne vont pas oublier le coop.