Je suis la plage de Dan Simmons

Dan Simmons a écrit beaucoup de livres. Avec un autre Dan, on a savouré Hyperion, Endymion et consorts, mais également l’Échiquier du mal. C@D a eu la chance de nous rejoindre dans notre périple littéraire avec Illium, et j’ai depuis continué la randonnée presque tout seul (madmath m’a quand même bien aidé à m’y remettre grâce à l’Épée de Darwin, livre très drôle).

Simmons écrit aussi bien de la science-fiction que de l’horreur, mais j’ai découvert qu’il maitrisait aussi le polar avec les enquêtes de Joe Kurtz : « Revanche », « Vengeance » et « Une balle dans la tête ».

Joe Kurtz était un privé. Il a vengé le meurtre de son assistante et petite amie de manière violente et expéditive : torture et défenestrage, entre autres choses. Quand les policiers sont arrivés, il avait déjà les genoux à terre, les mains sur la tête. Sorti de prison quelques années plus tard, il n’a plus le droit d’exercer, mais il va quand même se retrouver dans un guépier mafieux jusqu’au cou… et c’est toute juste s’il n’y plonge pas la tête la première.

Trois romans qui se lisent sans aucune difficulté, à moins que la violence ne vous rebute.

Dans le genre violent, je viens d’entamer des versions originales de l’auteur : Song of Kali, et Children of the night. Si j’ai plus de mal à me rendre compte de la qualité de l’écriture de Simmons, les versions anglaises de ses romans se lisent cependant sans difficulté tant il sait nous accrocher avec ses aventures au rythme soutenu. Attention, cependant : ce sont des romans d’horreur, et si Children of the night parle de vampires, il ne faut pas croire que ce sont eux qui font peur dans ce livre. Dan Simmons mêle aussi bien l’horreur réelle à l’imaginaire que lorsqu’il parlait des camps de la mort dans l’Échiquier du mal… Âmes sensibles s’abstenir, donc.