The Beatles RockBand vs Guitar Hero 5

Disclaimer à fanboys : Objectivité off the windows, tout ça…

Comparons ce qui est comparable, et faisons les choses vite, mais bien.

Le jeu des Beatles est beau. Il offre une cohérence graphique et sonore surprenante pour ce genre de jeu. Il enfonce un Guitar Hero: Metallica qu’on ne trouve plus que « pas mal ». Ça explique mieux pourquoi c’est « The Beatles RockBand » et pas « RockBand The Beatles« . Les Beatles ont voulu qu’on reproduise leur univers visuel et musical, pas juste un jeu avec leur chansons et une déco carton-pâte. Leurs chansons aussi devaient rester au plus proche de leur son : exit donc les effets sonores sur le vibrato, exit les séances d’improvisation à la batterie pour activer le « Star Power / Overdrive ». C’est tout bête mais ça fait partie de ces petites touches qui vont bien.

Lisibilité : Mention « parfait » pour les fab four, « mitigé » pour Guitar Hero 5

Le jeu des Beatles est également très « lisible ». On ne se retrouve jamais à se demander ce qu’on est en train de voir, encore moins ce qu’on est en train de faire. La seule difficulté (de lecture, s’entend) peut apparaître la première fois qu’on voit la partition de chant avec les trois voix des harmonies (on peut effectivement chanter à trois tons différents avec plusieurs micros). Contrairement à un Guitar Hero 5 qui souffre d’un défaut immonde : en QuickPlay, les noms des groupes sont illisibles. Ça peut venir du vidéo projecteur et du mur sur lesquels il m’était présenté, mais « The Beatles » n’avait pas ce problème, et de toute façon un fabricant de jeu doit prendre en compte ces problèmes de contraste dans ses tests avant publication,d’où un « Epic Fail » partagé par toute l’audience. Cependant, bien que joueur trop habitué à RockBand, les partitions guitares sont toujours un peu plus difficiles à lire, mais ne donne plus de conjonctivite ! Il faudra que je le réessaye pour m’en assurer, tant ça m’étonne qu’ils aient enfin corrigé ce point (je conviens que peu de gens doivent pleurer en jouant à Guitar Hero tout en supportant RockBand sans problème). Nos chanteurs ont eu beaucoup plus de mal à lire leurs paroles sans s’énucléer jusqu’à ce qu’ils passent le texte défilant en mode « statique », ce qui a résolu tout leurs problèmes. Merci Activision pour les efforts de ce côté là, continuez sur votre lancée.

Question de goût, le côté sobre des Beatles pour l’IHM a ma préférence, et de loin.

Ensuite, il faut convenir que la playlist diverse de Guitar Hero 5 nous donnera plus souvent envie d’y revenir plusieurs semaines après l’avoir fini, d’autant plus qu’elle peut contenir la plupart des pistes téléchargées pour les Guitar Hero précédents, ainsi que beaucoup des pistes incluses dans les DVD des jeux précédents.

Cependant, The Beatles promet de bons moments à découvrir ou redécouvrir les quatre garçons et leur univers, de manière détendue et sympathique. C’est une bonne surprise pour un jeu vidéo musical, qui augure tout ce que ce média peut offrir de bon.

(et de commercial, j’en conviens. Mais ne gâchons pas cette vision idyllique 🙂 )

Touuuuuu-tou-tou-touuuuuuuuuuuu (thème de Blade Runner)

Je m’accorde une pause de quelques jours, quelques semaines. Il se trouve que Prototype, à son niveau minimal de détails et de résolution graphique, ne tourne pas sur un chipset intel d’ordinateur portable. Je me suis donc tourner vers des jeux moins gourmand. Et même, un jeu un peu trop humble… J’ai lutté une nuit entière pour installer la version anglaise de Blade Runner dans une machine virtuelle. Si seulement un studio actuel pouvait ressortir ce jeu, actualisé pour fonctionner sur des systèmes modernes et 64 bits, ça ne serait pas de mauvais goût. Il faut savoir que le jeu ne tourne pas sur Windows Seven 64, qu’il a des bugs si on l’utilise sur un système un peu trop rapide : un processeur de plus de 400Mhz, à la louche, vu l’époque à laquelle il est sorti. Il existe heureusement un petit utilitaire pour ralentir le pc suffisament pour passer les phases de jeu qui plante (la zone de tirs du commissariat, la bombe qui explose toujours trop tôt). Google « blade runner turbo.zip » si ça vous intéresse. Enfin, le jeu tourne en 320*240**, ne propose pas de sous-titre (ça en dérange certains), est avare en explications sur ce que change réellement l’option « director’s cut »*** dans les settings, Et n’indique pas non plus clairement que, pour avoir à tout moment accès à tous les choix de dialogue dans le jeu, il faut cocher le point d’interrogation plutôt que de choisir un trait de personnalité fixe pour son personnage : Cependant, il propose un jeu d’aventure point & click dans un univers de SF très sympathiquement reproduit, une histoire non linéaire bien que « sur rails » à l’opposé d’un free roaming/bac à sable à l’histoire immuable (GTA anyone ?), et au moins 14 fins différentes*. Et quand je dis 14 fins différentes, je ne parle pas de 14 variantes de la même fin. Dans une partie que vous jouerez, des personnages principaux sont certifiés humains, et dans la prochaine vous prouverez qu’ils sont indéniablement des réplicants. Auquel cas, les retirerez-vous ? Déciderez-vous d’aller vivre la dolce vita avec eux à la campagne ? Enfin, pour les mecs, dans combien de jeux l’ado boutonneux qui est en vous s’est trouvé émoustillé par l’idée de pouvoir draguer la Blade Runner top modèle, la strip teaseuse ou l’adolescente aux cheveux roses ? Le serial killer qui est en vous a peut-être préféré les tuer, cependant, mais c’est pas très gentil.

Crystal Steele, la flic qui n’attend qu’un mot de vous pour vous tomber dans les bras, dès le début du jeu.

* Je n’ai jamais trouvé en ligne la preuve qu’il y ait plus de 10 fins, et pourtant j’ai réussi à en atteindre 14 lors d’un marathon que je m’étais fait il y a de ça plusieurs années.
(source des images : mobygames)

Edit du 14 mars 2012 : ** correction un peu tardive : il semble que le jeu tourne en fait en 640*480. *** Et l’option director’s cut consisterait à retirer certains dialogues « d’ambiance » et autres commentaires du personnage principal qui ne sont pas essentiels au déroulement du jeu, ce qui permet par exemple d’avancer plus vite si on veut y rejouer.

Vu dans Prototype : comment bien tuer les morts

Dans Prototype (PS3 / Xbox 360), on est un mutant, on s’appelle Alex, et on « assimile » les gens, méchants ou gentils, pour regagner de la vie, s’amuser, ou prendre leur apparence. On plane de building en building, on saute par dessus des maisons, on fond sur nos proies depuis les cieux, et on marche sur les murs de manière très naturelle.

Ah, et on a le bras long.


Un élément intéressant de l’intrigue est qu’il faut assimiler certaines personnes précises pour voir de courtes séquences vidéo qui dénouent peu à peu le sac de n… l’histoire du jeu.

Si jamais, venant à croiser un tel personnage, vous n’agissez pas assez vite et il se fait tuer par un militaire à la gachette facile ou par une personne infectée en pleine furie, pas de panique : vous êtes le seul qui puissiez le tuer définitivement !

D’accord, il a l’air mort, comme ça. Son corps n’est même plus assimilable, et ne parlons pas de son cerveau avec ses souvenirs juteux qui semblent perdus à jamais. Mais si vous quittez la zone où vous l’avez trouvé, et que vous revenez (il faut peut-être partir un peu loin), le monsieur va gentiment réapparaître sur votre carte.

Joie, bonheur, et enthousiasme : Alex va avoir finalement droit son feuilleton préféré en prenant son quatre heures !

Crime contre la zombitude

J’ai eu l’achievement « Zombie Genocide » dans Dead Rising, après trois jours de courses effrénées dans les sous sols du supermarché de Willamette, Colorado.


Que je vous explique : avec l’aide de GameFaqs, et plus précisément cette FAQ (Foire Aux Questions / Frequently Asked Questions), j’ai découvert qu’avec une manipulation peu contraignante, demandant juste un peu de persévérance, il était possible de débloquer une arme puissante qui permettait de facilement battre certains psychopathes. Ces mêmes psychopathes qui m’empêchent de compléter toutes mes missions à temps pour reprendre mon hélicoptère, une fois échues les 72h dans mon supermarché préféré, quoique submergé de clients putréfacteurs.

Qui plus est, cette manipulation offre plusieurs achievements sur un plateau. Que ne ferait-on pas pour frimer devant les potes ?

Ni une, ni deux, armé de ma faq et de ma carte, j’entreprends de tuer les 53,594 zombies nécessaires à ma glorification. Point amusant relevé par w3c (le geeks-mx, pas le consortium dont les remarques sont moins funs) : il se trouve que la population de Willamette, le ville fictive du jeu, est de 53,594 habitants. On me demande donc de dépeupler une ville. Légèrement dérangeant, non ?

On pourra se rassurer en se disant qu’on répartit notre carnage sur les habitants de différentes villes alentours, considérant qu’il doit y avoir des gens de partout qui viennent dans ce supermarché. Comment ça, ça n’est pas moins dérangeant ?

Toujours est-il que j’ai eu le plaisir de passer un peu plus d’une journée et demie (temps du jeu) à parcourir les sous-sols en voiture standard, moto (à éviter), décapotable (pas beaucoup mieux) et fourgon (parfait), apprenant à m’y retrouver dans les souterrains, et testant différents chemins et points de demi tour pour faire apparaître (respawn) un maximum de zombies sur mon chemin. On apprends ainsi certains points intéressants :

  • Un véhicule aussi gros qu’un van peut rester bloqué sur une arme, un petit objet lâché par un zombie, ou un caddie du supermarché, rendant le véhicule quasi-définitivement immobile.
  • Un véhicule ne peut tuer qu’un nombre fixe de zombies avant de tomber en panne. Si en plus on fonce dans des bombonnes de gaz pour les faire exploser, on ne va pas rouler loin. Se prendre les murs dans les virages n’aide pas.
  • Garer ses véhicules en fin de vie n’importe où n’est pas une bonne idée si on ne veut pas rentrer dedans lors de notre prochain passage, et ainsi se retrouver avec deux véhicules inutilisables au milieu de la route.
  • Les zombies se ressemblent tous après la première centaine, pourtant, l’adrénaline monte toujours à se retrouver au cœur d’une vingtaine d’entre eux sans véhicule, arme ou nourriture à portée de main.
  • Un zombie ne sait pas ouvrir une portière de voiture, ou attaquer un motard sur son engin. Je crois. Je n’ai jamais osé attendre trop longtemps à l’arrêt pour en être sûr.
  • De nuit, les yeux des zombies sont rouges. C’est joli toutes ces lucioles martiennes dans le sous-sol.

A noter : une fois le nombre de zombies atteint, il ne faut pas oublier de finir le jeu ! Sinon, l’arme tant attendue (celle de Megaman, merci Capcom) ne sera pas disponible à la prochaine partie, et il faudra recommencer. La fin la plus simple pour moi a consisté à laisser Frank passer sa dernière demie journée sur l’hélipad salvateur.

On pourra arguer que ce n’est pas drôle de passer ses trois jours du jeu dans un sous-sol, aussi infesté de zombie soit-il, mais le fait est que ça permet d’augmenter considérablement son level, de découvrir et d’apprendre les routes alternatives du jeu par cœur (le sous-sol lui-même), ainsi que s’entrainer à comment-se-dépêtrer-de-50-zombies-sans-arme-ni-nourriture-etc quand les véhicules vous lâchent au plus mauvais moment (et qu’on n’est pas prévoyant). Sans parler du flingue ultime qui stoppe le premier boss en un tir.

Ca apprend aussi à faire des cocktails de jus d’orange lors des sorties aux toilettes pendant un changement de voiture. Pardon, je voulais dire : des ravitaillements éclairs lors des sorties pour sauvegarde. Pensez aussi à prendre des battes de baseball au magasin de sport, c’est efficace et ça défoule.

Fable 2 : mauvais joueur, mauvais mari, héros adulé

Titre alternatif : Roxaaaaaaaaaaaaaaaanne (you don’t have to put on the red light)

Je joue à Fable 2, et dans la quête principale, je suis arrivé au stade où je dois me faire beaucoup de points de renommée pour qu’un personnage accepte de me parler.

Spoil ahead, attention.

Qu’à cela ne tienne, je me lance dans une ou deux quêtes annexes, et, passant de village en village, j’en profite pour :
– Faire narrer mes exploits par le barde du village (plusieurs centaines de points de renommée)
– Montrer mes trophées de guerre au public sur la place du marché (quelques points de renommée)
– me marier (des points, mais combien ?)

Il se trouve donc que j’ai plusieurs femmes dans le jeu, dont une qui m’a donné un joli bambin, qui à maintenant 10 ou 12 ans. Et je suis toujours considéré comme un héros par les habitants d’Albion (la perfide).

Mais quitte à être un mauvais mari, je ne m’arrête pas là.

La dernière femme que j’ai épousée, c’était une prostituée dans une ville de voleurs. Je venais de voler une « part de tarte bénite » pour un prêtre qui est peut-être un arnaqueur bidon. Comprenez : pour faire de cette ville de voleurs une ville de saints, il doit procéder à un rituel avec différents éléments qu’il me demande de voler pour lui dans les maisons alentours :
– un gigot bien saignant, délicieusement saint
– un vin de premier choix
– une part de tarte
– et ?

Je suis assez connu dans la ville, et j’y croise peu de gardes, ce qui m’arrange bien, car pas un vol ne se passe sans que je me fasse repérer par un de mes fans qui me suit partout. Heureusement, comme ils m’adorent, j’arrive en général à me faire excuser et repartir avec le fruit de mon larcin. Petit couac pour la part de tarte, je n’attends même pas que la personne présente tourne le dos, et une fois qu’elle m’a vu voler sa tarte, la gentille prostituée ne veut pas me pardonner.

Qu’à cela ne tienne, derechef ! Je ne sais pas si, comme dans un Oblivion ou un autre Elder Scroll, un garde alerté d’un vol peut me retirer l’objet facilement acquis. La jolie (si seulement) demoiselle est surmontée d’un cœur rouge, et quand mon personnage s’approche d’elle pour lui parler, j’ai l’option de lui proposer une bague, ma main, une part de mon patrimoine et un logement. Mon sang ne fait donc qu’un tour : on se fiancie d’un clic sur « A« , je lui achète la maison la plus proche pour nous y installer, qui se trouve être la maison close où elle officie habituellement . Ça ne la changera pas des masses, mais elle avait l’option de se plaindre à l’achat et elle ne l’a pas fait.

Mais attention, le meilleur reste à venir.

Au bout de la rue habite mon moine suspect. J’y vais d’un pas alerte, d’un pas joyeux, porté par ma renommée en hausse et le son des cloches nuptiales, et lui donne sa part de tarte qui m’avait déjà coûté mes 200 pièces d’or quotidiennes en frais d’entretien de mon ménage (J’aurais pu choisir de donner 100 pièces d’or par jour, qui sont censées être amplement suffisantes, mais j’ai pitié du passé difficile que je devine dans la texture livide des yeux de mon amoureuse).

Arrivé chez mon curé profiteur, celui-ci empoche la tarte comme un tire-laine la bourse d’autrui, puis semble se préoccuper des siennes :
« Avant le rituel, mon bon, j’ai une dernière requête. J’ai entendu dire que des âmes désoeuvrées vendaient leur chair pour survivre dans cette ville sordide. Auriez-vous l’obligeance d’en mener une devant mes yeux pour que je lui montre comme son chemin est mauvais ? »

Là, le pervers pépère me prend pour une poire, c’est sûr. Je veux mes points de renommée, mais à quel prix ? Est-ce que je désactive l’option « protection des civils » et je lui tire dessus avec mon fusil flambant neuf, pour commencer la purge de la ville par lui, ou bien est-ce que je joue le jeu ?

Le jeu se joue de moi, hélas. Ma femme, que je croyais avoir retirée du trottoir, s’était mise en tête de me suivre. En effet, les algorithmes d’amour sont encore simples comme ça, de nos jours. Elle entre donc dans la pièce pendant mon moment hésitation. Aussitôt fait, à peine ai-je le temps de comprendre ce qui arrive, que mon gentil donneur d’ordre et de leçons me remercie, et me demande de sortir de manière polie mais un peu sèche, m’affirmant par ailleurs qu’avec cela ma quête se termine. Ma femme, sans un mot, reprend cette habitude qu’elle n’avait pas eu le temps de perdre et monte l’escalier docilement. Je suis encore dans la pièce à ce moment là, entre ce moine défroquable à envie et l’escalier, mais j’ai bien peur de casser les scripts du jeu en le tuant maintenant, alors que ma douce et chère se trouve dans sa chambre, sûrement déjà en train de se déshabiller…

Je quitte donc la maison, sans chercher à combattre le destin programmé par LionHead Studio.

En même temps, j’avais vraiment envie de recevoir mes points de renommée.

Big Week indeed

Natal est retombé, tout le monde se demande si ce sera vraiment pratique. Des annonces sont faites comme quoi Microsoft ne sortira pas une nouvelle console xbox en 2010 avec Natal. Ou peut-être que si ?

En fait, non.

Mais on vient d’annoncer officiellement la sortie de nouvelles consoles Xbox 360 Arcade (celles vendues sans disque dur), équipées du double de mémoire par rapport au modèle précédent. Possédant un disque de 120 Go dans la mienne, j’ai du mal à imaginer en quoi 512 Mo par rapport à 256 Mo peuvent être révolutionnaires.

Cette semaine sort l’iPhone 3 GS, et le firmware 3.0 pour les anciens iPhone aussi. Comme d’habitude, trop cher pour un téléphone, on s’attend à ce que les clients se ruent sur le nouveau modèle. Ou bien ?
En attendant, pour les gens qui auraient malencontreusement acheté un vieux modèle américain de l’iPhone, bloqué chez AT&T, ils pourront peut-être l’utiliser chez un opérateur français dès aujourd’hui en version 3.0. La Dev-Team y travaille, en tout cas.

Pour finir, dans le monde du jeux vidéo :

Ghostbuster semble être génialement adapté sur consoles. Mais encore plus beau sur xbox 360 que sur ps3 ? Ca m’étonne beaucoup, au point que je me demande si ces deux captures ont bien été prises dans de bonnes conditions : xbox 360 et ps3.

La guitare « deluxe » honteuse pour rock band est moins hardcore metal sur xbox 360. J’aime bien la finition, couleur, tout ça… Si-si. mais entre le fait qu’elle coûte 200$, et qu’elle soit avec des matériaux plus « solides » que le plastique des contrôleurs actuels, elle devient moins pratique pour jouer, plus lourde, pour les bras et le portefeuille. Très peu pour moi, hélas.

Et sinon, Activision fait encore parler de lui en menaçant à mots à peine couverts d’arrêter de faire des jeux pour la ps3 et la psp. Trop cher pour le consommateur, modèle de vente minable, dit le patron. Ca fait longtemps que je n’avais pas entendu un acteur de ce marché défendre ainsi le consommateur. Si seulement ça pouvait avoir une vraie conséquences sur le prix de la PS3 « trop cheap » (dixit les directeurs Sony)…

Scene wii, ou : Comment fermer un site internet qu'on n'aime pas

Disclaimer : Merci de ne pas faire fermer ce blog.

Le site TehSkeen a été victime d’une supercherie mal-intentionnée. TehSkeen, c’est un site qui parle de la « scene » Wii, PS2, et consoles en tout genre.

Je ne vais pas résumer le détail de ce qui se passe sur cette scene depuis le début de l’année, encore moins avant, mais il faut savoir qu’il est maintenant possible de copier des jeux wii sur un disque dur et d’y jouer sur la wii, sans posséder l’original du jeu ni faire pucer sa console. C’est un fait, pur et simple. Pas une apologie du piratage. On comprendra cependant que ces logiciels attirent un grand nombre de pirates.


TehSkeen, comme tout bon membre de la scene wii, a ses détracteurs, ses fans, ses ennemis. Dans ce monde bien souvent à la frontière de la légalité (et de la réalité), les querelles de collégiens cotoient les arnaques aux consommateurs. On trouve plusieurs trucs louches : revente illégale de logiciels libres, systèmes divers qui exploitent les méconnaissances des utilisateurs pour leur faire acheter n’importe quoi, tant pis si ça détruit les consoles, et autres ego hors du commun recherchés par interpol… J’en passe et des meilleurs.

Brakken, qui tient TehSkeen, est un de ces ego de la scene… Mais pas recherché par interpol ! Ouf…

Il a ses propres histoires personnelles (tentative de suicides rapportée « en direct » sur TehSkeen), et une certaine passion pour dénoncer quelques sites, personnes ou organisations illégaux, amoraux… Des gens qu’il n’apprécie pas, mais alors pas du tout. Et qui le lui rendent bien.

Il a essuyé plusieurs piratages de TehSkeen, un grand nombre de tentatives d’intimidation plus ou moins sérieuses, il a monté un blog séparé pour dénoncer les abus de la scene. Il s’est fait pirater son blog. Il prend part à des discussions sur le droit ou l’obligation morale de créer des mod[ification]s de console, la frontière entre ce qui est acceptable ou pas. Mais principalement, il rapporte les nouveautés qui sortent sur les mods de consoles.

Il y a quelques semaines, sans donner plus d’explications, il nous a annoncé qu’il n’avait plus possibilité de publier aucune information concernant l’USB Loader, le logiciel qui permet de charger des jeux wii depuis un disque dur, ni aucun autre logiciel associé à celui-ci.

J’ai supposé pour ma part que l’auteur du logiciel en question lui avait fait cette demande pour cause d’animosité quelconque à son égard. Les ego qui se rencontre sur internet ont une facheuse tendance à a) se bouffer le nez, ou b) faire du cybersex torride en robes de magiciens. Brakken ne me semble pas très orienté roleplay, d’où ma conclusion peut-être hâtive.

On apprends aujourd’hui (pour les gens qui ne lisent que la première page de TehSkeen, en tout cas) que l’hébergeur de TehSkeen avait reçu une lettre de type « Cease and Desist » de Nintendo. Ce genre de lettre, envoyé en général par des avocats et autres représentants légaux, indiquent que « si vous laissez en ligne votre site, on vous attaque pour violations de nos droits (copyrights, droits à l’image, etc) ». On comprend donc la réaction de Brakken.

Seulement, Nintendo n’aurait pas envoyé cette lettre ! Et Brakken de sous-entendre des accusations gratuites contre Marcan, un ex-développeur de modifications pour la wii. Sur la scene, la présomption d’innocence s’envole avec les civilités les plus élémentaires.

TehSkeen n’a pas été le seul site touché par des lettres de Cease and Desist, et les abus à cet égard se cumulent. Le site chillingeffects recense un grand nombre de ces lettres, légitimes ou pas, dans leur base de données. Je ne sais pas si c’est encore le cas, mais il y a un an, il suffisait d’envoyer une lettre de ce type sous couvert de la loi DMCA à un hébergeur américain pour qu’il ferme un petit site qu’on n’aimait pas. Heureusement, il semble que Brakken ait eu la possibilité de discuter avec son hébergeur. D’autres lui aurait fermé son site sans préavis ni discussion possible.

Le fait qu’ils se soient renseignés plus avant pour trouver que Nintendo n’avait jamais envoyé cette lettre montre même qu’on va pouvoir espérer une réduction des abus de ce type. Croisons les doigts.

PS : Blogger et Google participent activement au projet de recensement de ChillingEffects, donc n’essayez pas de fermer ce site sans une bonne raison.

S’il vous plait. 🙂

Projet Natal, Milo, et l'avenir en marche

La grosse surprise de l’E3 cette année, pour moi, c’est le projet Natal.

Et le fait que Peter Molyneux ne fassent plus de promesses à tout va, mais passons.

Kotaku a différents articles sur Natal, la prochaine interface de la xbox 360 tout en gestes « à la Minority Report ». Vous pouvez les retrouver ici (ça commence en bas de la page).

La démo de Milo, l’intelligence très artificielle sous la forme d’un enfant, est intéressante. Sans plus. Comme le dit Tycho sur Penny-Arcade, on connait déjà le niveau du développement des IA actuelles en allant dialoguer avec les meilleures d’entre elles, celles qui ont plus ou moins passé des tests de Turing, et ce n’est pas encore convaincant. Alors un enfant virtuel, qui dialoguerait de manière naturelle avec nous, et nous verrait par l’intermédiaire d’un ensemble caméra, et qui réagirait à notre présence et nos actions…


C’est ce que j’attendrais d’une telle démo. Je ne crois pas, même assisté d’un développeur marionettiste, que Pierre Molyneux ou qui que ce soit puisse nous l’apporter pour le moment. Aussi je me satisfais des excuses de notre cher Pierre quand il nous dit que la démo est un ensemble de trucs de magiciens pour nous faire croire qu’il y a un vrai garçon virtuel dans la machine. L’intention est très louable, à l’heure où nintendo ne nous propose que des accessoires pour mesurer notre rythme cardiaque ou des wiimotes qui fonctionnent enfin comme elles auraient toujours dû le faire. Et où, franchement, on attends toujours que Sony nous annonce autre chose qu’une line-up de jeux très attendus mais trop peu surprenants. Au moins, on peut être content de ne pas avoir entendu un nouveau « Ce n’est pas la PS3 qui est trop chère, c’est vous qui êtes trop radin« … (mais j’attendrais la fin de l’E3 pour être sûr qu’on ne va pas entendre d’autres perles de ce genre.)

Cependant, Natal a beau être l’événement de cet E3, avons-nous seulement l’espoir de l’utiliser un jour ? Sur le papier, ça permet au moins de contrôler l’interface graphique de la console, et peut-être même de donner des ordres directement à la voix, mais cela ne justifie pas son achat. Et si je jouais en ligne, je ne ressentirais pas le besoin de voir le visage de mes adversaires en temps réel. En tout cas, je n’achèterais pas une webcam pour ça.
Alors, il ne reste qu’à espérer que des vrais applications ludiques vont sortir pour le jouet Natal. Si nous voyons le même développement que pour les wiimotes à leur sortie, nous aurons droit à une floppée de mini-jeux sympathiques mais vite oubliés par les hardcore gamers, peut-être un vrai succès dans les familles (et encore), mais aucune application réelle de la technologie avant de longs mois et peut-être, si on a de la chance, un jeu sorti des studio Spielberg. Hey, vous savez quoi ? Mes sources -ma source, pardon-, m’informe qu’on peut espérer.

Hélas, quand bien même ils sortiraient un vrai jeu qui l’exploite parfaitement, je devrais alors me demander si la caméra marcherait bien dans le noir, et s’il existe une version sans fil de cette caméra, puisque ma xbox se trouve derrière moi quand je joue. Hélas, le luxe d’avoir un vidéo-projecteur n’est pas toujours pris en compte par les concepteurs vidéo-ludique. Ca m’étonnerait que je puisse remplacer la caméra de Natal par deux bougies, comme je remplace déjà la barre infra-rouge de la wii et son câble bien trop court.

ps : je sais bien que Sony a aussi fait des annonces de nouveaux contrôleurs de jeux et de la nouvelle PSP, mais comme le dit Papygeek : « Sortie le 1er Octobre pour 250€, plus cher qu’une Xbox 360 ou qu’une Wii…« 


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(images : kotaku)